SMall comme petit…

Petit par la taille car ma vision du métier de paysagiste est polymorphe, support à des formes de collaboration variées et éphémères, fait d’un collectif de compétences satellites sollicitées selon les besoins de votre projet : du concepteur au bureau d’études technique, de l’artisan à l’artiste jusqu’au talent individuel et citoyen.

Petit c’est aussi le sensible, l’invisible, pour aborder une vision du paysagiste non pas en tant qu’aménageur, du côté du construit mais en tant que jardinier, du côté du vivant prenant en compte la biodiversité végétale et animale, la Vie, comme par exemple ramener la saisonnalité dans les villes où tout est minéral et donc permanent.

Agir en local. Ancrée dans des territoires ruraux, en vallée de Chevreuse pendant 20 ans et en vallée de la Drôme depuis 2022, j’ai fidèlement tissé un maillage d’hommes et de femmes de métiers, de structures publiques et d’entreprises privées qui me font aujourd’hui confiance, sources d’échanges et de grande satisfaction.

Penser global. Je mesure l’impact d’un aménagement aux conséquences connexes sur l’environnement, les usages de chacun et l’état de la planète. Choisir des fournisseurs locaux, des matériaux naturels, des solutions les moins énergivores possibles comme par exemple utiliser une palette végétale endémique peu consommatrice en eau,…

S’inscrire dans le durable. C’est faire des choix au présent qui conditionnent à long terme un aménagement et la durabilité du projet. Planter en masse et diversifié à partir de nombreuses essences végétales, c’est planter pour demain!

Un jardin ou à plus grande échelle un paysage, c’est une histoire du lieu à raconter ou à révéler, celle qui rend visible ce qui nous entoure et que l’on ne voit plus, des chemins que personne ne prend, des bruits que peu écoutent, jouer avec les ombres, les vents, l’eau, les oiseaux, les insectes,… mon rôle c’est de vous aider à révéler ce lieu.